predication sur exode 12


Celle-ci avait été annoncée de toute façon par Dieu à Moïse, lui prédisant, avant même qu’il ne soit en Égypte, que Pharaon ne céderait pas avant cette ultime « plaie » : « Tu diras à Pharaon : Ainsi parle l’Éternel : Israël est mon fils, mon premier-né. 3 Parlez à toute l'assemblée d'Israël, et dites: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. Il n’était pas sauvé, lui, par la valeur qu’il attachait lui-même au sang, mais simplement par le sang. Marcher dans la puissance de cette nature, c’est en réalité «garder» la fête des pains sans levain. Comme chaque année, nous nous apprêtons à célébrer non pas la Pâque juive, mais ce qu’elle prophétisait : la mort victorieuse et vivifiante du Fils de Dieu, « premier-né d’un grand nombre de frères » (Rom. Dieu donne à Moïse des signes de sa puissance et lui adjoint Aaron. Exode 11:4,5 Moïse dit: Ainsi parle l'Eternel: Vers le milieu de la nuit, je passerai au travers de l'Egypte;… Pas de magie donc, comme on pourrait le croire, mais le signe d’une appartenance à Dieu, au prix du sang. «Le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris» (Ésaïe 53:5). Exode 12:23 Quand l'Eternel passera pour frapper l'Egypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l'Eternel passera par-dessus la porte, et il ne permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper. L’expression de «préconnu dès avant la fondation du monde», nous reporte en arrière dans les profondeurs insondables de l’éternité, et nous montre Dieu, formant ses plans d’amour et de rédemption, et les faisant tous reposer sur le sang expiatoire de son immaculé et précieux Agneau. Le sang au dehors disait que tout était parfaitement réglé, puisque c’était Dieu qui était intervenu; et par conséquent une parfaite paix régnait au dedans. Montrons-nous donc avec le pain sans levain et les herbes amères, les reins ceints, les sandales aux pieds et le bâton à la main. Le même acte, qui est alors comme obligatoire, donne la mort aux uns et la vie aux autres. Il n’est pas notre titre, bien que ce soit lui qui nous le révèle, et nous rend capables de le comprendre et d’en jouir. Chaque famille n’était que l’expression locale de l’assemblée tout entière, réunie autour de l’agneau, comme il en est de l’Église de Christ tout entière, rassemblée par le Saint Esprit au nom de Jésus, de laquelle chaque assemblée particulière, quelque part qu’elle se réunisse, devait être l’expression locale. Et s’ils méritent la mort, alors nous aussi… Mais quant à nous, nous savons avoir reçu gratuitement la vie. «Lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois» (1 Pierre 2:24); il ne les a portés nulle part ailleurs. La fête dont il est question dans ce passage est celle qui, dans la vie et la conduite de l’Église, correspond à la fête des pains sans levain. Toutefois, c’est autour d’un Christ vivant dans le ciel, que les croyants sont rassemblés par le Saint Esprit. Christ a pu dire: «J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire» (Jean 17:4). (Vers. La communion ne doit point être séparée de ce qui en est le fondement. Époques différentes et semblables, puisque Moïse commandait de « célébrer [la Pâque] comme une prescription perpétuelle dans chaque génération ». « Un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pi. La croix est l’antitype de la circoncision, ce signe divin de l’alliance de Dieu avec les Juifs et du dépouillement de la chair. L’Israélite abrité sous l’aspersion du sang pourrait enseigner à ces âmes une leçon très opportune. Il se présente à nous comme celui qui a enduré, dans toute sa rigueur, le feu intense de la colère de Dieu, afin qu’il fût, sous ce caractère merveilleux, l’aliment de nos âmes rachetées. 5:8) dans la nouvelle nature, parce qu’elle est de Dieu, et Dieu est saint, et «Dieu est amour» (1 Jean 4:8). L’enfant de Dieu, simple de cœur, justifiera Dieu dans ses dispensations les plus insondables, et encore qu’il ne pût pas répondre d’une manière satisfaisante aux questions difficiles d’un esprit incrédule, il trouve son parfait repos dans cette parole: «Le juge de toute la terre ne fera-t-il pas ce qui est juste?» (Gen. 18:25). «Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création:… toutes choses sont faites nouvelles, et toutes sont du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ». Pas de festin donc, mais un repas pris à la sauvette, en vitesse, et dont on se rappelle l’amertume. C’est impossible. Vous trouverez sur cette page : Des prédications (message à partir de la Bible, dit au cours du culte public le dimanche matin). Mais aucun récit de la Bible ne peut se recevoir tranquillement ! Il existe sur ce point vital, chez beaucoup de chrétiens, un bien fâcheux manque de clarté et d’intelligence, comme, le démontrent les doutes et les craintes, dont un si grand nombre d’entre eux sont tourmentés. Ainsi, dans ce chapitre, «la fête des pains sans levain» est le type de la séparation pratique d’avec le mal, séparation qui résulte du fait que nous sommes lavés de nos péchés dans le sang de l’Agneau, et qui est l’accompagnement nécessaire de la communion à ses souffrances. Telle devait être la plaie finale — la mort dans chaque maison. — «Ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu». L’acte de Dieu est certes ambivalent. Plût à Dieu que ces traits précieux parussent davantage dans chacun des membres de sa famille rachetée! Tous les privilèges, toutes les bénédictions et les gloires de la création reposaient sur l’obéissance d’une créature, et du moment que celle-ci faillit, tout fut perdu. Dieu n’avait pas dit: «Quand vous verrez le sang et que vous l’estimerez comme il doit être estimé, je passerai par-dessus vous». Mais ce n’est pas là encore tout ce que nous avons à apprendre dans l’ordonnance de la Pâque. 2:13-18; Col. 1:20-22; Héb. Cet agneau, incontestablement, était la figure du Christ, ainsi que l’enseignent expressément les passages suivants: «Car aussi notre Pâque, Christ, a été sacrifiée» (1 Cor. Et rien n’indique que ça doive s’arrêter… Les Juifs de Babylone pleuraient sur leur sort, comme en témoigne le psaume 137, et rêvaient de vengeance, rêvaient de voir mourir écrasés les enfants de leurs persécuteurs. Personne ne peut échapper à cette sentence. Son histoire tout entière n’est qu’un espace vide, encore que, dans l’estimation de l’homme, elle puisse avoir été une longue scène de bruyante activité. Ceux qui sont rachetés par le sang de l’Agneau, qui connaissent la joie de sa communion, estiment que rejeter le mal et tenir la nature pour morte, est une «fête». Le plus grand problème que j’avais, en plus de la discipline que cela demande, est que je déteste mettre mes pensées sur le papier. Isolement et compassion – Marc 1. Nous ne pouvons avoir la vie et le bonheur qu’en Christ seul. Qu’importent les avantages personnels ou la position d’un homme; jusqu’à ce qu’il se fût soumis à l’opération de la circoncision dans sa chair, il ne pouvait avoir aucune part avec Israël. » (Ex. Il est très important d’avoir une intelligence claire de ce qui constitue le fondement de la paix du pécheur, dans la présence de Dieu. Telle est la simple signification de cette ordonnance, qui enjoignait de manger l’agneau pascal la nuit même dans laquelle le sang était répandu. 1 / 19) a été immolé. 76:11). Il est, relativement à cette question, deux points dont il faut toujours se souvenir, savoir: qu’il n’y avait pas d’union possible avec Christ autrement que dans la résurrection; et que Christ n’a souffert pour les péchés que sur la croix. «Elle sera mangée dans une même maison; tu n’emporteras point de sa chair hors de la maison, et vous n’en casserez pas un os». « Il y eut de grands cris en Égypte, car il n’y avait point de maison où il n’y eût un mort. Il ne peut être profitable pour personne de chercher à éviter le sens clair et complet de cette solennelle déclaration. Cependant, et malgré tout cela, l’œuvre de l’Esprit n’est pas le fondement de la paix; si elle l’était, nous ne pourrions pas avoir de paix solide et assurée avant la venue de Christ, attendu que l’œuvre de l’Esprit, dans l’Église, ne sera, à proprement parler, achevée qu’alors. Beaucoup d’âmes pieuses se trouvent dans cette triste condition. (Chap. 2:17). Mais peut-être aussi amertume de ce départ sanglant – que la fin du texte tempère quelque peu. Ils n’étaient pas seulement en état d’être sauvés; — ils étaient sauvés. En dehors de l’expiation parfaite de Christ, il ne peut y avoir aucune communion, soit avec Dieu, soit avec l’assemblée de Dieu. 4:37). Cette merveilleuse vérité apparut d’abord à travers l’épais nuage qui entourait nos premiers parents, alors qu’ils sortirent du jardin d’Éden; ses rayons commencèrent à briller dans les types et les ombres de l’économie mosaïque; elle resplendit sur le monde dans tout son éclat, alors que «l’Orient d’en haut» (Luc 1:78) apparut dans la personne de «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. L’année commune ou civile suivait son cours ordinaire, lorsque l’Éternel l’interrompit en vue de son peuple, lui apprenant ainsi, en principe, qu’il devait commencer une ère nouvelle avec Lui. Il tire une ligne de démarcation; et de l’un des côtés de cette ligne est la «vie», de l’autre la «mort». Nous terminerons ce chapitre en jetant un regard sur les versets 43 à 49. Il leur dit : 2 Ce mois-ci [] sera pour vous le premier mois de l’année. On peut s'imaginer la situation des parents avec leurs 8:8). «Avec des pains sans levain et des herbes amères». 136). L’esprit d’incrédulité trouvera-t-il à redire à ceci? premières lectures : Jérémie, 13 / 12-21a ; Psaume 137. Ces pensées nous ont été suggérées par les premiers versets du chapitre 11: «Encore une plaie!» Parole solennelle! Le temps passé dans les fours à briques et près des potées de chair est comme non avenu; il doit l’être désormais pour Israël, sauf que le souvenir de ce temps devrait toujours de nouveau servir à ranimer et à rendre plus profond en lui le sentiment de ce que la grâce divine a accompli en sa faveur. Nulle crainte du jugement; nulle crainte de la colère de l’Éternel; nulle crainte de la juste vengeance, qui balayait comme une tempête tout le pays d’Égypte, à l’heure de minuit. Il décrit la formation et la délivrance du peuple terrestre de Dieu, Israël, qui est racheté par l'Éternel de l'esclavage en Égypte et conduit par lui sur le chemin menant à Canaan, le pays promis. de pénétrer dans votre maison pour porter ses coups. «Pendant sept jours il ne se trouvera point de levain dans vos maisons; car quiconque mangera de ce qui est levé, cette âme-là sera retranchée de l’assemblée d’Israël, étranger ou Israélite de naissance». (Héb. Il y avait abondamment de lumière pour faire voir à Pharaon l’extravagance et la folie de la voie qu’il poursuivait, en cherchant à retenir ceux que Dieu lui avait commandé de laisser aller. Le sang de l’agneau et la parole de l’Éternel constituaient le fondement de la paix d’Israël dans cette nuit terrible, dans laquelle la mort frappa les premiers-nés de l’Égypte. Puis vous prendrez un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang que vous aurez recueilli dans un récipient, et vous étendrez le sang sur … Remarquez, cher lecteur, que ce n’était pas sur ses propres pensées, sur ses sentiments, ou sur ses expériences relativement au sang que l’Israélite se reposait. Puis il dit encore: «À moins que le grain de blé, tombant en terre, ne meure, il demeure seul» (Jean 12:24). Pour mettre à l’abri du jugement, comme nous l’avons déjà vu, il ne fallait rien autre que le sang; mais dans la communion qui découlait de la sécurité que procurait le sang, il fallait d’autres choses, et des choses qui ne pouvaient être négligées impunément. 11:4-6). (Vers. 9:12; Ps. 4 : 1-8) Lecture de Exode Ch3 versets 1à 12 et Ch4 versets 1 à 8 : « 3.1 Moïse faisait paître le troupeau de Jéthro, son beau-père, sacrificateur de Madian; et il mena le troupeau derrière le désert, et vint à la montagne de Dieu, à Horeb. 6, 22I, 38, 69, 88 et 109, sans comprendre, en quelque mesure, ce que représente le pain sans levain avec des herbes amères? À quoi se rapporte cette déclaration, si ce n’est à sa mort sur la croix, qui était l’accomplissement de son baptême et qui ouvrait à son amour un chemin par lequel il pouvait, avec justice, couler librement vers les coupables fils d’Adam? Chercher la vie et le bonheur par un autre moyen est un travail bien plus vain que de vouloir «faire des briques sans paille». Et encore: «C’est accompli!» (Jean 19:30). Christ fut toujours la pensée première de Dieu; aussi, dès que Dieu commence à parler ou à agir, il en prend occasion de présenter en figure Celui qui occupait la place la plus élevée dans ses conseils et ses affections; et en poursuivant le courant de l’inspiration, nous voyons que chaque cérémonie, chaque rite, chaque ordonnance et chaque sacrifice annonçait à l’avance «l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde» (Jean 1:29, 36), et aucun d’une manière plus frappante que «la Pâque». Col. 2:11, 12). Nous avons à considérer maintenant, en détail, les principes que nous présente la fête de la Pâque. Ce fut la mort de Christ qui déchira «ce voile mystérieux» depuis le haut jusqu’en bas (Marc 15:38). La sainteté pratique de la vie, jointe à une soumission profonde de l’âme, doit découler d’une communion véritable avec les souffrances de Christ; car il est impossible que le mal moral et la légèreté d’esprit puissent subsister en face de ces souffrances. Jusque-là, il est, selon le jugement de Dieu et l’expression des Écritures, mort dans ses fautes et dans ses péchés», étranger à la vie de Dieu» (Éph. Malgré la violence et la dureté de cœur des soldats romains, Dieu a su accomplir l’Écriture qui disait, touchant le Christ: «Pas un seul de ses os ne sera cassé», et encore: «Il garde tous ses os, pas un d’eux n’est cassé» (vers. (Rom. Mais, comme «chef du salut», comme «amenant plusieurs enfants à la gloire», comme «portant beaucoup de fruit», comme s’associant un peuple racheté, il fallut qu’il atteignît le «troisième jour» pour qu’il fût «consommé». Comme le vrai Vicaire de Christ sur la terre, il travaille encore au milieu des diverses influences hostiles qui environnent la sphère de ses opérations; il travaille dans le cœur des enfants de Dieu pour les faire parvenir, d’une manière expérimentale et pratique, à la hauteur du modèle à l’image duquel ils doivent être rendus conformes. La manière dont on devait rôtir l’agneau était très significative, comme l’est aussi chaque détail dans les ordonnances de Dieu. (1 Cor. Mais, demandera-t-on peut-être, l’âme n’éprouve-t-elle pas une joie profonde dans le sentiment que Christ a porté nos péchés; qu’il a vidé jusqu’au fond, à notre place, la coupe de la juste colère de Dieu? L’Esprit poursuit son œuvre dans le croyant. 2:20; 6:14; Col. 2:11). Homme vain! Je peux vous dire que rien que d’y penser, j’attrape des sueurs froides. Comment pourrions-nous unir un mal quelconque à notre communion avec un Christ souffrant? (Ps. Tous les desseins de Dieu, de toute éternité, avaient rapport à Christ, et aucun effort de l’Ennemi n’a jamais pu y porter atteinte; bien au contraire, tous ces efforts n’ont fait que contribuer à la manifestation de la sagesse insondable et de la fermeté immuable des conseils de Dieu. Nous avons affaire, dans l’interprétation de ce chapitre 12 de l’Exode, avec une assemblée et un sacrifice. Nous aurons l’occasion de voir bientôt quelle est la place qu’occupe l’œuvre du Saint Esprit dans le christianisme; mais jamais cette œuvre n’est présentée dans l’Écriture, comme étant ce sur quoi notre paix repose. (EXODE 3 : 1-12. - Marjorie Legendre; Pour accéder à la prédication, cliquer sur Exode 3 8 / 29). 7 - Chapitre 7 — Les droits de Dieu — Exode 13. (Vers. Il combattit seul dans la bataille; mais, en puissant vainqueur, il distribue à ceux qui l’entourent le riche butin, fruit de sa victoire, afin que nous le recueillions et que nous en jouissions pour toujours. La sanction que nous donnons au mal détruit notre communion, bien qu’elle ne rompe pas le lien qui unit nos âmes éternellement à Dieu. Il se reposait sur le témoignage de Dieu; il croyait ce que Dieu avait dit, parce que Dieu l’avait dit «il scellait que Dieu est vrai» (Jean 3:33). Mais le salut et la communion ne sont pas une même chose. L’estimation la plus haute que l’esprit humain puisse faire du sang, ne sera jamais qu’infiniment au-dessous de sa divine valeur; si donc notre paix devait dépendre de notre juste appréciation de ce qu’il vaut, nous ne pourrions pas plus jouir d’une paix solide et assurée que si nous cherchions cette paix par des «œuvres de loi» (Rom. Institution de la Pâque (Exode 12,1-28), play L'Eternel dit à Moïse et à Aaron en Egypte Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois vous le considérerez comme le premier des mois de l'année Transmettez ces instructions à toute l'assemblée d'Israël Le dixième jour de ce mois on prendra un agneau pour chaque famille un Gratuitement et non pas en échange de notre obéissance. Tout en Lui a été parfait; le feu l’éprouva, et il n’y eut point d’écume. 3:24-26; 5:9; Éph. Ce ne sont pas tant les voisins d’Israël qu’Israël lui-même qui est concerné : quels sont ses dieux à lui ? En un mot, il faut que tout soit fondé sur le sang, et inséparablement lié au sang. La croix constitue une barrière si élevée, un mur de défense si impénétrable, qu’aucun atome de la terre ou de la nature ne peut le traverser pour venir se mêler à «la nouvelle création». combien peu il connaît sa condition et son caractère véritables! On ne pensera pas, je l’espère bien, qu’en cherchant à exposer quelle est, devant Dieu, la valeur du précieux sang de Christ, je veuille écrire un seul mot qui puisse paraître amoindrir l’importance des opérations de l’Esprit. Et d’abord, nous lisons: «Ils en mangeront la chair cette nuit-là; ils la mangeront rôtie au feu avec des pains sans levain, et des herbes amères. Le fait même qu’Israël était délivré par le sang de l’Agneau pascal, lui imposait la responsabilité d’ôter du milieu de lui le levain. 9:20), ne sera pas convaincu par les raisonnements de l’homme. Exode 12.1-14 Pâques. Ayant trouvé la paix, par son sang, nous le reconnaissons comme notre grand centre de rassemblement et comme le lien qui nous unit. 4:4). À Dieu ne plaise! Qui peut lire des Psaumes tels que les Ps. Ce qui donnait la paix, c’était le fait que l’œil de l’Éternel reposait sur le sang, et l’Israélite savait que Lui l’estimait à sa valeur. Ps. 5:7), s’exposant Lui-même à l’action du feu de la sainteté et du jugement de Dieu, qui trouvèrent en Lui un objet parfait. Il faut que le cœur garde toujours le souvenir vivant que toute vraie communion est inséparablement liée à une rédemption accomplie. Plusieurs des premiers-nés de l’Égypte ont pu être aussi beaux et avoir les mêmes attraits que ceux d’Israël, même beaucoup plus; mais Israël avait la vie et la lumière, fondées sur les conseils de l’amour d’un Dieu Rédempteur, et établies, comme nous allons le voir, par le sang de l’Agneau. Ils ne sont pas pires que nous, nous ne sommes pas meilleurs qu’eux. Non pas qu’ils soient tous monstrueux ! «Les reins ceints» d’Israël dénonçaient une séparation rigoureuse et soutenue de tout ce qui l’entourait, et montraient qu’il était préparé pour le service. Mais la croix met aussi complètement de côté la nature; elle est la crucifixion de «la chair», la mort du «vieil homme» (Voyez Rom. 6:11). Cher lecteur chrétien, «occupons-nous de ces choses». Au pied du Sinaï, quand Moïse ne sera pas là, ils feront comme en Égypte, ils danseront devant un veau fabriqué avec l’or des Égyptiens ! Ste-Catherine-de-Fierbois - David Mitrani - 22 mars 2009, Liste des œuvres agrées au Synode national, Dossier synodal : Mission de l’Église et ministères, 12 annexes disponibles et téléchargeables, Union des Églises protestantes d'Alsace et de Lorraine, Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, Association réflexion action prisons et justice, Mouvement international de la Réconciliation, Association protestante pour l’éducation et l’enseignement, Éclaireuses et éclaireurs unionistes de France, Conférence des Églises Protestantes des Pays Latins, Communion d’Eglises protestantes en Europe, Communauté d’Eglises protestantes francophones. Ceci ne renferme de difficulté que pour ceux dont le désir est de contester avec Dieu, de «s’élever contre le Tout-Puissant» (Job 15:25) et de ruiner leurs âmes immortelles. 6:23). Il faut que nous mangions notre agneau avec des herbes amères, qui, nous n’avons pas besoin de le dire, ne représentent pas les larmes d’une vaine et superficielle sentimentalité, mais les réelles et profondes expériences d’une âme qui saisit, avec une intelligence et une puissance spirituelles, la signification et l’effet pratique de la croix. Était-ce en vertu de quelque chose qu’il eût fait, ou senti, ou pensé? L’Église de Dieu est une. La religion n’est-elle donc qu’anciens rites magiques et agraires, badigeonnés de la mémoire du sang versé ? C’était là le solide fondement de sa paix. Il n’en est pas de même de l’œuvre de Christ pour nous. (1 Tim. Ceux qui rejettent l’Évangile repoussent la lumière éclatante qui resplendit de la croix et, partant, une «énergie d’erreur» leur sera bientôt envoyée de la part de Dieu. 3 Donnez à toute la communauté d’Israël les instructions suivantes : le dixième jour de ce mois, que chaque maison ou chaque famille se procure un agneau. Ainsi, l’agneau pris le dixième jour et tenu en garde jusqu’au quatorzième jour, nous présente Christ, préconnu de Dieu de toute éternité, mais manifesté pour nous dans le temps. (Voyez 1 Jean 1:5-10; comp. Si un seul cheveu d’une tête israélite eût pu être touché, ce fait aurait démenti la parole de l’Éternel, et déclaré inutile le sang de l’agneau. C’est comme étant ceux qui sont lavés dans ce sang que nous sommes amenés à Dieu et les uns aux autres. Quant aux premiers, il est dit; «Et comme ils n’ont pas eu de sens moral pour garder la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à un esprit réprouvé»; mais quant aux seconds, la Parole enseigne que «parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés, à cause de cela, Dieu leur envoie une énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux-là soient jugés». Ramsès. 40-45 Car on n’est pas membre du peuple de Dieu en y étant né, par généalogie, par race, par privilège, mais on en est membre, on est sauvé de la mort, par obéissance à Dieu qui sauve. 14 « Tu ne commettras pas d'adultère. Le premier-né dont le sang est versé, ce n’est pas celui de Pharaon, c’est celui de Dieu. «Je verrai le sang!» C’est là ce qui tranquillisait le cœur. C’est là la grande différence que fait Dieu. 2:21, 22; 1 Pierre 2:4, 5). Il était, Lui, ce précieux «grain de blé», et il serait pour toujours resté «seul», quoiqu’il ait été fait chair, si, par sa mort sur le bois maudit, il n’eût écarté tout ce qui aurait pu empêcher l’union de son peuple avec lui dans la résurrection. Qui sont alors les Égyptiens ? Et si Dieu nous appelait aussi ? 1 Il y a une grande différence dans la manière dont Dieu agit envers les païens (Rom. Cette prédication sur Exode 25.30, Exode 27.21, Exode 29.38,42, Exode 30.10,21 et Lévitique 24.8-9 a pour sujet le tabernacle qui annonce la présence de Dieu au … En dehors de lui, «tout est vanité et poursuite du vent». Mais pouvons-nous jamais oublier que ce fut pour «nos péchés» que Christ souffrit? 1:22-23; 2:14-22; 4:3-16; 5:22-32; Apoc. Époques différentes : celle de l’Exode, celle d’avant l’Exil, celle de l’Exil… et celle d’aujourd’hui. car il est bon; car sa bonté demeure à toujours; Celui qui a frappé l’Égypte en ses premiers-nés, car sa bonté demeure à toujours; et a fait sortir Israël du milieu d’eux, car sa bonté demeure à toujours; à main forte et à bras étendu, car sa bonté demeure à toujours». Le Dieu bienheureux n’eut pas besoin de combiner un plan, au moyen duquel il pût remédier au mal terrible que l’Ennemi avait introduit dans la création: non; il n’eut qu’à faire sortir, du trésor inexploré de ses merveilleux conseils, la vérité concernant l’Agneau sans tache, qui avait été préconnu de toute éternité, et qui devait être «manifesté dans les derniers temps pour nous».